Cultivateur en Herbe

A l’occasion de l’ouverture de sa seconde boutique, Les Jardiniers Modernes se sont entretenus avec Amandine, gérante de deux growshops Cultivateur en Herbe spécialisés en culture d’intérieur, d’extérieur et culture hors-sol à La Garde et à St Maximin dans le Var

Tu nous partage ton histoire ? Qu’est-ce qui t’a motivée à ouvrir ton shop ?

En 2009, j’ai ouvert ma première boutique, Cultivateur en Herbe. Aujourd’hui, notre équipe compte 7 salariés passionnés.

Deux choses m’ont motivées à ouvrir mes boutiques.

La première c’est l’attrait pour la culture d’intérieur. Je cultive à titre personnel et je trouve que c’est incroyable, tout le monde devrait faire son petit jardin en intérieur. J’ai réalisé le potentiel que constituait cette façon de cultiver par rapport aux problématiques qui vont se poser dans le futur, notamment.

Deuxièmement, ça faisait partie d’un projet professionnel qui me sortait du salariat dans lequel je ne me sentais pas forcément très bien, donc voilà, j’ai décidé de me lancer pour ne rien regretter !

Qu’est-ce qui t’a séduit dans le réseau Les Jardiniers Modernes ? Les avantages, tes attentes ?

Cela faisait déjà quelques années que l’on se côtoyait et je réunissais déjà certains critères requis pour travailler avec Les Jardiniers Modernes.

Ayant déjà bénéficié de conseils opportuns, c’est lorsque l’on m’a proposé de faire des visioconférences, des choses qui animaient le réseau, d’avoir un support technique sur certains produits ou sujets sur lesquels on a des lacunes que j’ai décidé de rejoindre le réseau. Certains sujets inhérents à notre marché professionnel ne pouvaient pas être comblés par le biais de formations externes donc les réponses ne pouvaient venir que de professionnels faisant déjà partie de ce domaine d’activité.

Je voulais être complètement libre mais aussi pouvoir m’appuyer sur Les Jardiniers Modernes en cas de difficultés, profiter de conseils experts et combler mes lacunes; se sentir plus fort grâce au réseau en un mot.

Quelles valeurs tu essayes de transmettre à tes clients ?

Il faut savoir que tous mes vendeurs sont indépendants. Si un vendeur préfère le House & Garden® et conseille la marque à ses clients de la bonne façon; le bon produit pour le bon client ça ne me gêne absolument pas.

Je suis très pour le Made in France donc j’aime bien l’idée de la Phonic Trap® , des marques françaises, HydroPassion®… Si c’est conçu, imaginé ou un tant soit peu fabriqué en France, c’est la petite valeur ajoutée qui va me faire aimer le produit. En terme d’efficacité, sur une bonne marque, sur une bonne gamme, tout fonctionne bien si c’est bien appliqué.

On dispose d’un grand nombre de références et de gammes de produits qui peuvent s’adapter à différents types de problématiques, donc à chaque client ses solutions et à chaque solution son produit.

Depuis que tu as ouvert ton premier magasin à tes débuts, est-ce que tu as senti une évolution, dans notre marché ?

Aujourd’hui, le marché est mature et se professionnalise, avec de nombreux acteurs et une concurrence forte avec internet.

Le consommateur a plus de choix et quand il fait l’effort de se déplacer en boutique, si ce qu’on lui apporte en magasin ce n’est pas mieux que ce qu’il trouve sur internet, c’est qu’il y a un véritable problème.

Alors on se professionnalise, on fait des formations en vente, on essaye d’optimiser notre SAV… On essaye vraiment d’améliorer le service à la clientèle pour que les magasins en eux-mêmes aient encore une raison d’exister. On peut quasiment tout avoir sur internet, mais le magasin à une vraie valeur ajoutée : la dimension humaine !

Il y a 12 ans quand j’ai commencé, les clients avaient déjà des partis pris, étaient déjà renseignés en arrivant en boutique et les solutions proposées sur internet renvoyaient à tout et son contraire et c’est toujours le cas aujourd’hui.

En magasin, on personnalise la relation client, on personnalise les problématiques… Et on peut utiliser des images, des comparaisons et des exemples pour communiquer avec la clientèle.

Le fait que le marché se professionnalise, c’est une démarche qui est coûteuse en temps et en énergie. Mais c’est aussi ce qui nous permet d’évoluer, de se diversifier et de se développer. Actuellement, on développe le site internet et on se forme à l’aquaponie.

Selon toi, la culture en intérieur, c’est le modèle de culture de l’avenir ?

Aujourd’hui, on a des terres qui sont de plus en plus polluées, une traçabilité alimentaire qui fait peur à voir… Et je me dis que dans le futur, avec des enjeux qui vont nous dépasser, on va peut-être avoir du mal à acheter des fruits et des légumes qui viennent de pays exotiques à cause de problématiques d’eau ou de carburant.

La culture en intérieur a de l’avenir dans le sens où ça peut permettre une auto-production de beaucoup de choses et par rapport aux pénuries, ça peut certainement être des techniques de culture qui sauvent la vie.

On va peut-être faire face à des difficultés que les gens n’imaginent pas encore. La culture en intérieur sera donc là pour palier à divers problèmes d’ordre écologique et économique.

Qu’est-ce qui d’après toi, fait ta spécificité ou ta différence avec d’autres growshops ?

Les retours que nous font les clients sur Cultivateur en Herbe nous confortent dans le fait de vouloir chercher la satisfaction client avant tout.

On considère chaque problématique et on cherche à humaniser l’acte de vente. Le client est important, la demande du client est importante et chaque détail a son importance.

Par exemple, grâce aux demandes des clients et aux problématiques rencontrées, on peut faire du sourcing de produits exclusifs. Et ainsi avoir un avantage concurrentiel sur ce qui est proposé sur d’internet.

Amandine, le mot de la fin !

« Il ne faut pas penser que, il faut vérifier que ». C’est le leitmotiv de notre équipe pour ne pas laisser de place à l’imprécision !