Interview : Présentation du Growshop de Saint-Brieuc (Hydro&Culture)

Belenn qui s’occupe du growshop de Saint-Brieuc nous parle un peu de son parcours et de la vie en boutique de culture d’intérieur.

Belenn qui s’occupe du growshop de Saint-Brieuc nous parle un peu de son parcours et de la vie en boutique de culture d’intérieur.

Peux-tu nous décrire ton parcours avant d’arriver au Growshop de Saint-Brieuc ?

J’ai toujours été passionnée par la Nature et tous les sujets qui en découlent ( du potager à l’agriculture en passant par l’agronomie mais aussi la phytothérapie, la botanique, le paysagisme d’intérieur comme d’extérieur et tutti quanti …).

Je me suis lancée très vite dans les études horticoles et plus particulièrement en production florale en culture sous abris. J’ai par ailleurs fait mes études dans une école d’horticulture assez connue de la région. Mais la réalité professionnelle ne me convenait pas, avec une gamme de production très réduite ( de la chrysanthème à la primevère en passant par les kalanchoé ) et une pression financière très forte pour s’installer.

Mur végétal les jardiniers modernes
Le mur végétal dans la boutique.

Comment as-tu surmonté ces obstacles ?

De nature curieuse, j’ai voulut élargir mes compétences; J’ai d’ailleurs fait mes stages de production au Maroc car les horticulteurs français ne proposaient pas assez de diversité dans la gamme de végétaux produits à l’époque. Les Pays Bas mangeaient le marché avec une compétitivité impossible à rattraper du fait de leur avancée technologique et de leurs ressources qui leur permettaient de chauffer les serres à moindre coût.

Ensuite, je suis repartie sur un circuit d’étude plus poussé – enfin théoriquement – en environnement et paysagisme, mais les débouchés étaient très restreints. Je suis ensuite partie dans le commerce (de végétaux bien sûr) et j’ai fait une bonne partie de mon parcours en tant que vendeuse de végétaux d’intérieur en serre chaude, comme ils disent dans certaines jardineries !

Au bout de presque une dizaine d’années, j’en ai eu assez. J’ai d’abord voulu changer un peu et approfondir mon expérience en hydroponie. D’une part pour ma passion des murs végétalisés, et d’autre part car je trouvais que c’était un bon moyen d’être auto producteur. Avec toutes ces crises dans l’alimentaire on ne sait plus trop à quel saint se vouer, et c’est ainsi que je suis arrivée à bosser en Growshop. En plus la clientèle est bien sympa!

Tu as toujours été sensible au concept de la culture intérieure, comment t’es venue cette passion ?

Pour moi, les plantes représentent la vie tout simplement : c’est la base de notre chaîne alimentaire. Elles ont énormément d’utilités prouvées comme le fait qu’elles filtrent l’air, qu’elles nous soignent, nous habillent, nous nourrissent. En gros, elles sont essentielles. Vous l’aurez compris, je les adore.

Elles ont toutes des spécificités uniques et nous n’en sommes qu’aux balbutiements des découvertes de leurs vertus. Avant, il me fallait un 8 mètre cube uniquement pour mes plantes d’intérieurs. Une vraie mission à chaque déménagement! Une bonne partie a finit dans cette boutique car il y a beaucoup d’espace et de grandes vitrines, ce qui est idéal !

Growshop de Saint-Brieuc Hydro et Culture Aespace plantes hydroponie

Plutôt Hydroponie ou culture en pot et terre ?

Curieusement, j’ai commencé par l’hydroponie qui est très intéressante d’un point de vue économique et productiviste. Mais finalement, j’en suis revenue, car il faut travailler avec des pieds mère idéalement ; ce dont je n’étais pas au courant au départ (et oui comme beaucoup j’avais été très mal conseillée, héhéhé). Sans compter le fait que beaucoup d’espèces végétales ne se prêtent pas vraiment au mode de culture hydroponique. C’était compliqué pour moi car j’avais déjà trop de plantes; ça devenait la Jungle à la maison (rires).

Mais oui la Terre, les produits du terroir, le goût, tout ça sont devenus une priorité. C’est comme un retour aux sources. De plus, la culture en terre est une technique qui tolère plus facilement les erreurs, les écarts thermiques, et même les absences. En hydro, tu ne peux pas trop te tromper de dosage d’engrais ou faire fluctuer la température de ton eau, sinon gare à la catastrophe. Après quand tu es rodé c’est très simple aussi. Il n’y a de toute manière pas de méthode de culture idéale ! Dans chaque type, il existe des avantages et fatalement son contraire.

Growshop de Saint-Brieuc Hydro et Culture Accueil

Concernant le Growshop de Saint-Brieuc, peux-tu nous parler de sa surface, du nombre d’articles en magasin, de ton attachement à celle-ci ? Tu y fais pousser des plantes ?

Je n’ai pas tout en magasin, hélas, surtout pour les articles encombrants ou très onéreux… Mais je peux avoir tout ce que montre notre site très rapidement en fonction des besoins de la clientèle ! Il suffit de venir me voir et me demander de les commander, avec des conseils offerts en prime ! Aux dires de nos commerciaux, j’aurais une des plus belles boutiques ; que ce soit en terme de surface ou de showroom. Mais je ne peux pas comparer donc je me fie à leurs dires ! (rires)

Hydro&Culture Saint-Brieuc
1 rue des Landes
22360 LANGUEUX
tél : 02 96 63 91 84
mail : stbrieuc@hydroetculture.com
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